PORTE des aLpes
La porte des Alpes, une des cinq nouvelles portes de l'enceinte Haxo
Vue générale de l'enceinte romaine (bleu), médiévale (violet), Lesdiguières (vert), de Créqui (rouge) et Haxo (jaune)
Localisation de la porte
Carte interactive
La Porte des Alpes, située sur l’actuelle place Paul Vallier (ancienne place des Alpes), à la jonction des rues Fantin Latour et de Strasbourg, est construite à partir de 1832, pendant la construction de l’enceinte Haxo qui va durer de 1823 à 1848.
Elle fait partie des 5 nouvelles portes créées par le Général Haxo qui agrandit l’enceinte Lesdiguières qui sont :
- la porte La Tronche (1840)
- la porte des Adieux (1836)
- la porte Très-Cloitres (1840)
- la porte des Alpes (1832)
- la porte de Bonne (3° version, 1846)
En 1836, la porte est toujours en cours de construction (1) et en 1840 seulement, la manoeuvre du pont levis est posée (2). La construction de l’ensemble des nouvelles fortifications se heurtent à des problèmes de fondation. C’est aussi le cas pour la porte des Alpes dont la tablier du pont levis avance (3)
Cette porte fut d’abord appelée Porte d’Eybens. On trouve la trace de cette dénomination sur des cartes de entre 1840 et 1860, puis dès 1868, elle prend son nom définitif de Porte des Alpes (4)
Ce n’est qu’à partir du 1 janvier 1864 que les portes de France, des Alpes, de Bonne, Très-cloitre et Saint-Laurent resteront ouvertes toute la nuit (4)
La porte fut d’abord élargie en 1913 pour s’adapter aux besoins de circulation de la population grenobloise, puis détruite en 1924 pour permettre l’installation de l’Exposition Universelle de la Houille Blanche.
(1) Histoire des fortifications de Grenoble de l’an 43 av JC à 1900, Maurice MERCIER, 1976, p233
(2) Opus cite, p242
(3) Opus cite, p231
(4) Population et octroi à Grenoble, p39
(5) Histoire des fortifications de Grenoble de l’an 43 av JC à 1900, Maurice MERCIER, 1976, p254