PORTE DES ADIEUX

La porte des Adieux a été créée aux alentours de 1836, lors de l’édification de l’extension de l’enceinte de Grenoble par le Général Haxo. Elle fait partie des 5 portes qui furent créées lors de cette extension à savoir :

• La porte la Tronche (1840)
• La porte des Adieux (1836)
• La porte Très-Cloitre (3° version, 1840)
• La porte des Alpes (1832)
• La porte de Bonne (3° version, 1846)

La porte des Adieux était située au début de l’Avenue de Saint Roch, juste après le passage sous l’immeuble de la Mutualité (voir carte interactive), au bout de la rue Hébert.Lorsque l’on vient de la place de Verdun, le minuscule chemin qui part à droite après le passage couvert s’appelle encore « Boulevard des Adieux ». Ce nom a été logiquement donné  cette porte en vertue du fait qu’elle conduisait directement au cimetière Saint Roch.

Située dans l’enceinte Haxo, la porte des Adieux qui semble encore en projet sur un plan de 1842 est citée comme « nouvelle » sur une carte de 1865 et réellement présente sur une autre de 1862. Il est fait mention de la date de 1832 à 1836 pour la création de cette porte (2).

Lorsque le tramway fait son apparition à Grenoble à la fin du XIX° siècle, « le premier voyage sur la ligne du cimetière donna lieu à une désagréable surprise; on a omis de s’assurer si la porte des Adieux est d’un gabarit suffisant ». Le tramway ne passera pas (3).

Apparaissant encore sur des cartes jusqu’en 1912, la porte des Adieux fut démolie en 1924. (1) (4) .