PORTE DE LA TRONCHE
La porte de la Tronche, complément de la porte Saint-Laurent.
Vue générale de l'enceinte romaine (bleu), médiévale (violet), Lesdiguières (vert), de Créqui (rouge), Haxo (jaune) et 1880 (orange)
Localisation de la porte
Carte interactive
La Porte de la Tronche était située à quelques pas de la Porte Saint-Laurent entre l’actuelle Casemate et l’Isère. En effet, dès lors qu’une voie a été créée sur les berges, les communications ont été rendues plus faciles et s’en sont trouvées démultipliées. La nécessité de créer une porte s’est alors fait sentir.
C’est donc au XIX° siècle, au moment où l’Isère est domptée et que les quais sont apprivoisés qu’une rue est créée entre les immeubles de la rue Saint Laurent et les berges.
La première apparition d’une voie (ou d’un passage) entre les immeuble et l’Isère est noté sur une carte datée de 1837 et établit par l’architecte Vagnat (1), mais d’autres cartes postérieures indiquent encore l’absence de quais à cet endroit.
La première référence claire de l’existence de cette porte sur plan est une carte de 1887 (2) où un double trait semble montrer l’existence d’une frontière, sinon de l’existence d’une porte. Un plan de 1850 montre l’existence de la voie sur berge sans mentionner la Porte.
Dès lors, il devient non seulement plus pratique de faire passer les circuits de transit par cette voie sur berges mais l’opportunité est également offerte de construire de nouveaux immeubles en dehors de la ville et dans l’environnement immédiat de l’une de ses portes.
Les cartes postales de début de siècle sont assez nombreuses à montrer cette porte dont l’existence est malgré tout de très courte durée.
Nous n’avons pas trouvé d’indication ou de document (carte, textes, etc…) attestant de la date de démolition de cette porte. Une carte établie par Raffin en 1925 semble encore attester de sa présence alors qu’un autre, daté de 1940 ne la fait plus apparaitre.
(1) Plan sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530353129/
(2) Nouveau plan de la ville de Grenoble par Eleogard Marchand, 1887