PORTE TRES-CLOITRE

La porte Très-Cloître, seconde version dans l'enceinte Lesdiguières, toujours vers le sud

Vue générale de l'enceinte romaine (bleu), médiévale (violet) et Lesdiguières (vert)
Localisation de la porte
Carte interactive

Le nom de la Porte Très-Cloitre a été porté en 3 lieux successifs entre l’époque médiévale et le XX° siècle où elle cesse finalement définitivement d’exister. En ces 3 lieux ont été édifiés 3 portes différentes répondant à 3 objectifs différents et s’inscrivant dans 3 enceintes différentes.

Lors de l’extension de l’enceinte médiévale et sous l’impulsion de Lesdiguières, la porte originelle de Très Cloître et déplacée. Le second emplacement de la Porte Très Cloitre se trouve au bout de l’actuelle rue Très Cloitre et a été construite en 1593. 

Elle possède un pont levis et une plaque avec la même inscription que celle de la porte de Bonne :

« A l’éternelle mémoire d’Henri IV, roi très chrétien de France et de Navarre, très auguste, très bon, courageux, très heureux roi de France, au restaurateur, père de la patrie, parce qu’il a rendu l’autorisation aux Conseils, la paix à la Cité et à la patrie, grâce à la vertu, à la foi et au bras de François de Bonne de Lesdiguières, qu’il a agrandi la ville en l’entourant d’une nouvelle enceinte, la cité et la patrie reconnaissantes ont élevé ce monument »

Au XVII° siècle, la porte de Très-Cloitre est l’une des six portes qui existaient dans dans l’enceinte Lesdiguières, avant l’extension de Créqui :

Certaines sources indiquent que cette seconde porte aurait été démolie en 1934 (1) mais il y a du y avoir confusion avec la troisième version de cette porte car elle l’a été à partir du 24 juillet 1848 suivant une lettre du Génie (2).

Ce n’est qu’à partir du 1 janvier 1864 que les  portes de France, des Alpes, de Bonne, Très-cloître et Saint-Laurent resteront ouvertes toute la nuit (3)

(1) http://grenoble-cularo.over-blog.com/2016/03/tres-cloitre-mutualite-republique-1-2-remise-a-neuf-des-vieux-quartiers-grenoblois.html
(2) http://www.wikiwand.com/fr/Histoire_de_Grenoble#/Moyen_Âge
(3) Histoire des fortifications de Grenoble de l’an 43 av JC à 1900, Maurice MERCIER, 1976, p234