PORTE SAINT-LAURENT
La porte Saint-Laurent, une ouverture vers l'Italie au XVII° siècle
Vue générale de l'enceinte romaine (bleu), médiévale (violet) et Lesdiguières (vert)
Localisation de la porte
Carte interactive
D’abord simple portail qui fut démoli en 1406, la Porte Saint Laurent permet de rejoindre la route vers la Savoie
Elle fut édifiée en dur en 1406 près du cimetière Saint-Laurent mais ne prit la forme telle qu’on la connait actuellement en 1615 sur l’ordre de Lesdiguières au bas de l’enceinte qui descendait de la Bastille jusqu’à l’Isère du coté est. Conservée dans les ouvrages du XIX ème siècle, elle est encadrée aujourd’hui par des casemates et des murs élevés entre 1835 et 1840.
Avec la porte de France, la porte Saint-Laurent est l’une des deux portes subsistant encore aujourd’hui parmi les cinq qui existaient dans l’enceinte Lesdiguières au XVII° siècle.
- Porte de France (1620)
- Porte Saint-Laurent (1615)
- Porte de Bonne (1575)
- Porte Très-Cloitre (1593)
- Porte de Montorge (1592)
Le site de l’office du tourisme précise : « On y observe toujours le mâchicoulis protégeant le passage voûté et les deux bretèches destinées à défendre les portes piétonnières. La porte Saint-Laurent est la seule également à avoir conservé ses lourds vantaux de bois, datés du XIXème siècle. Jusqu’en 1864, les portes de la ville étaient fermées de 22h00 à 7h00 du matin. La porte Saint Laurent, elle, était ouverte dès 5h00 du matin. Edifice inscrit en 1931 ».
La porte possédait un pont-levis qui était manœuvré par deux flèches rigides, probablement en bois, dont il est encore possible de distinguer les fentes de basculement.
Certains éléments de la façade intérieure de la cité montrent un aspect néo-médiéval (créneaux, fenêtres moulurées) qui auraient été ajoutés au milieu du XIX° siècle.
(1) Histoire municipale de Grenoble, Jean Joseph Antoine PILOT, 1851 (L14)
(2) Les milles et unes rues de Grenoble, Les affiches, 1976 (D02)
(3) Histoire des fortifications de Grenoble de l’an 43 av JC à 1900, MERCIER, 1976, p35 (L05)