PORTE PerRiere

La porte Perrière était située sur la rive droite de l’Isère, sans doute un peu en aval de la porte Chalemont et en amont du pont de pierre, sur le quai qui porte aujourd’hui son nom.

Avec les portes Chalemont et Saint-Laurent, cette porte protégeait l’ensemble de la rive droite, les bâtiments d’habitation, construits sans discontinuité, formant remparts naturels. 

Construite en 1378 (1), cette porte est également appelée « porte des gaules ». D’abord simple portail de bois qui nécessita de multiples réparation entre 1378 et 1382. La porte Perrière flanquée de ses deux tours ne fut achevée le 12 janvier 1514 (3). Les toitures sont achevées en 1532 (2) (5) et « la perspective cavalière de Pierre Prevost de 1575 la montre flanquée de deux hautes tours rondes » (3).

L’une des deux tours était appelée « Dauphine » où l’on enfermait les femmes de mauvaise vie.

Bien que dans l’ouvrage de Rousset et Brichet (4), il soit écrit que cette porte fut démolie en 1610, pour des raisons d’évidentes sécurités, il est plus que probable que la porte Perrière ne fut détruite qu’après la construction de la porte de France en 1620. Cette théorie est renforcée par la présence des deux portes sur de nombreuses iconographies et références.

L’ouvrage de René FONVIEILLE indique même précisément la date de 1640 pour sa démolition, et donc après la construction de la porte de France (6) en 1620.