PORTE DE MONTORGE
La porte de Montorge, un intermédiaire entre la porte de l'Aiguier et la porte de Créqui
Vue générale de l'enceinte romaine (bleu), médiévale (violet) et Lesdiguières (vert)
Localisation de la porte
Carte interactive
C’est à l’époque où les travaux d’extension et de consolidations de l’enceinte existante entrepris par Lesdiguières qu’il est fait mention de la présence d’une porte de Montorge située près de l’Isère, en 1592. Celle-ci n’aurait été terminée qu’en 1619 (1).
Il est également noté que cette porte serait contemporaine des portes de Bonne (1595-1673) et Très Cloitre dans sa seconde version (1593-1848).
Cette porte était située approximativement à l’emplacement du 6 quai Stéphane Jay, et plus précisément entre le pont Marius Gontard et la gare des bulles de Grenoble.
Elle apparait clairement sur un plan daté de 1630, où apparait également la Porte de France (1620) et le futur tracé de l’enceinte Créqui dont la construction commencera en 1639, sera stoppée faute d’argent et reprendra de 1670 à 1675, s’achevant par la porte Créqui.
C’est en effet au moment de l’extension ouest des fortifications de Grenoble que, par décision du 23 mars 1671, il est décidé le transport des portes de Montorge et de Bonne (2).
On peut penser que cette porte fut détruite dans les années 1670. Sur un plan de 1692, ni la porte Montorge, ni l’enceinte Lesdiguière sur sa partie ouest n’existent plus. Elle est remplacée à l’Ouest par l’enceinte Créqui.
(1) Histoire des fortifications de Grenoble, MERCIER, 1976, p66
(2) Histoire des fortifications de Grenoble, MERCIER, 1976, p95