PORTE DE BONNE
La porte de Bonne, seconde version dans l'enceinte de Créqui
Vue générale de l'enceinte romaine (bleu), médiévale (violet), Lesdiguières (vert) et de Créqui (en rouge)
Localisation de la porte
Carte interactive
La Porte de Bonne, telle qu’elle apparait sur la plupart des iconographies est donc en réalité la seconde version de la Porte de Bonne qui était située à l’angle des actuelles rues Agutte Sambat et de Bonne (voir repères 2 sur carte). Elle fut construite dans l’enceinte Créqui vers 1673 (en rouge).
Une plaque porte l’inscription suivante : « A l’éternelle mémoire d’Henri IV, roi très chrétien de France et de Navarre, très auguste, très bon, courageux, très heureux roi de France, au restaurateur, père de la patrie, parce qu’il a rendu l’autorisation aux Conseils, la paix à la Cité et à la patrie, grâce à la vertu, à la foi et au bras de François de Bonne de Lesdiguières, qu’il a agrandi la ville en l’entourant d’une nouvelle enceinte, la cité et la patrie reconnaissantes ont élevé ce monument »
Au XVII° siècle, la porte de Bonne est l’une des cinq qui existaient dans dans l’enceinte Lesdiguières avant l’extension de Créqui :
- Porte de France (1620)
- Porte Saint-Laurent (1615)
- Porte Très-Cloitre (1593)
- Porte de Bonne (1595)
- Porte de Montorge (1592)
Cette seconde porte est précisément repérée sur de nombreuses cartes et notamment celles de 1692, 1776, 1788, 1791.
Jusqu’au XVIII° siècle, la Porte de Bonne est l’entrée principale de la ville depuis le sud et c’est par celle-ci, qu’au retour de l’île d’Elbe, le soir du 7 mars 1815, Napoléon entra à Grenoble.
Entre 1840 et 1843, les habitants demandent la destruction de cette seconde version de la Porte de Bonne ainsi que la demi-lune située devant (5). Lors de la création de l’enceinte Haxo, cette seconde porte est détruite en 1846 (1) ou 1847 (5)
(1) TRÉSORS DU MUSÉE DAUPHINOIS
(2) Histoire des fortifications de Grenoble de l’an 43 av JC à 1900, Maurice MERCIER, 1976, p67
(3) opus cité, p79
(4) opus cité, p87
(5) opus cité, p243